NOS PARTENAIRES
ÉQUIPE BERGERON
Filtres à fournaise à bas prix
Filtres pour fournaise électrique
Types de filtre pour fournaise électrique
No de modèle | Format (pouces) |
---|---|
Filtre à fournaise MA15-11020 | Filtre à fournaise 10X20X1 |
Filtre à fournaise MA15-11420 | Filtre à fournaise 14X20X1 |
Filtre à fournaise MA15-11520 | Filtre à fournaise 15X20X1 |
Filtre à fournaise MA15-11620 | Filtre à fournaise 16X20X1 |
Filtre à fournaise MA15-12020 | Filtre à fournaise 20X20X1 |
Filtre à fournaise MA15-11224 | Filtre à fournaise 12X24X1 |
Filtre à fournaise MA15-11624 | Filtre à fournaise 16X24X1 |
Filtre à fournaise MA15-11824 | Filtre à fournaise 18X24X1 |
Filtre à fournaise MA15-12024 | Filtre à fournaise 20X24X1 |
Filtre à fournaise MA15-12424 | Filtre à fournaise 24X24X1 |
Filtre à fournaise MA15-11425 | Filtre à fournaise 14X25X1 |
Filtre à fournaise MA15-11625 | Filtre à fournaise 16X25X1 |
Filtre à fournaise MA15-11825 | Filtre à fournaise 18X25X1 |
Filtre à fournaise MA15-12025 | Filtre à fournaise 20X25X1 |
Filtre à fournaise MA15-21616 | Filtre à fournaise 16X16X2 |
Filtre à fournaise MA15-21020 | Filtre à fournaise 10X20X2 |
Filtre à fournaise MA15-21420 | Filtre à fournaise 14X20X2 |
Filtre à fournaise MA15-21520 | Filtre à fournaise 15X20X2 |
Filtre à fournaise MA15-21620 | Filtre à fournaise 16X20X2 |
Filtre à fournaise MA15-21820 | Filtre à fournaise 18X20X2 |
Filtre à fournaise MA15-22020 | Filtre à fournaise 20X20X2 |
Filtre à fournaise MA15-21224 | Filtre à fournaise 12X24X2 |
Filtre à fournaise MA15-21624 | Filtre à fournaise 16X24X2 |
Filtre à fournaise MA15-21824 | Filtre à fournaise 18X24X2 |
Filtre à fournaise MA15-22024 | Filtre à fournaise 20X24X2 |
Filtre à fournaise MA15-22424 | Filtre à fournaise 24X24X2 |
Filtre à fournaise MA15-21425 | Filtre à fournaise 14X25X2 |
Filtre à fournaise MA15-21625 | Filtre à fournaise 16X25X2 |
Filtre à fournaise MA15-21825 | Filtre à fournaise 18X25X2 |
Filtre à fournaise MA15-22025 | Filtre à fournaise 20X25X2 |
Filtre à fournaise MA15-22525 | Filtre à fournaise 25X25X2 |
Filtre à fournaise MA15-41620 | Filtre à fournaise 16X20X4 |
Filtre à fournaise MA15-42020 | Filtre à fournaise 20X20X4 |
Filtre à fournaise MA15-41224 | Filtre à fournaise 12X24X4 |
Filtre à fournaise MA15-42024 | Filtre à fournaise 20X24X4 |
Filtre à fournaise MA15-42424 | Filtre à fournaise 24X24X4 |
Filtre à fournaise MA15-41625 | Filtre à fournaise 16X25X4 |
Filtre à fournaise MA15-42025 | Filtre à fournaise 20X25X4 |
Filtre à fournaise MA15-51620 | Filtre à fournaise 16X20X5 |
Filtre à fournaise MA15-52020 | Filtre à fournaise 20X20X5 |
Filtre à fournaise MA15-51224 | Filtre à fournaise 12X24X5 |
Filtre à fournaise MA15-52024 | Filtre à fournaise 20X24X5 |
Filtre à fournaise MA15-52424 | Filtre à fournaise 24X24X5 |
Filtre à fournaise MA15-51625 | Filtre à fournaise 16X25X5 |
Filtre à fournaise MA15-52025 | Filtre à fournaise 20X25X5 |
Filtre à fournaise MA15-52424 | Filtre à fournaise 24X24X5 |
Filtre à fournaise MA15-51625 | Filtre à fournaise 16X25X5 |
Filtre à fournaise MA15-52025 | Filtre à fournaise 20X25X5 |
10 bonnes raisons de s’attarder à la performance des systèmes de filtration de l’air de votre fournaise électrique York:
- Éliminer les particules de poussière qui tachent l’intérieur des bâtiments.
- Limiter l’entretien intérieur des bâtiments en réduisant la fréquence de nettoyage des articles tels que stores vénitiens et appareils.
- Protéger les éléments de décoration et d’aménagement des espaces habités tels que peinture, tapisseries et articles de valeur historique ou culturelle.
- Éliminer les risques d’incendie en éliminant la mousse ou autres matériaux qui pourraient s’accumuler dans les conduits de ventilation.
- Prolonger la durée de vie des produits périssables en éliminant la moisissure et autres bactéries qui circulent dans l’air pendant le processus de transformation.
- Éliminer les bactéries qui se trouvent dans l’air des salles d’opérations et ainsi empêcher les infections postopératoires.
- Filtrer efficacement les contaminants de l’air très nombreux et variés :
- Fumée de tabac, parfum, odeurs corporelles provenant des occupants de l’immeuble.
- Poussières, fibres de verre, amiante, gaz (y compris le formaldéhyde) provenant des matériaux de construction.
- Vapeurs toxiques, composés organiques volatils (COV) provenant des produits d’entretien ménager, solvants, pesticides, désinfectants, colles utilisées sur les lieux de travail.
- Gaz, vapeurs, odeurs – émanations des meubles, des tapis et de la peinture.
- Acariens provenant des tapis, tissus, coussins de siège en mousse.
- Contaminants microbiens, champignons, moisissures, bactéries provenant des zones humides, des bacs d’eau stagnante et des bacs de récupération de la condensation.
- Les filtres âgés qui ne sont pas remplacés régulièrement peuvent avoir des effets négatifs sur la qualité de l’air intérieur (QAI), augmenter la présence des symptômes d’une mauvaise QAI et diminuer la productivité des occupants du bâtiment.
- Une filtration de l’air plus efficace est synonyme d’économie d’énergie.
- Chaque employeur doit prendre les mesures nécessaires pour protéger la santé et assurer l’intégrité physique des travailleurs dont une bonne qualité de l’air.
Filtres à air plissés pour votre fournaise électrique York
Nous vous offrons un filtre à plis à grande surface, fabriqué avec un média totalement synthétique et testé en accord avec la méthode ASHRAE 52.2. (MERV 8) (30-35% Eff.).
Le média synthétique en polypropylène a été combiné à un treillis métallique pour lui donner une forme aérodynamique. L’encadrement de carton hydrofuge rigide avec un fini glacé est totalement collé à l’élément filtrant. Le MAXI AIR est un choix populaire pour remplacer les filtres à panneaux installés pour les entrées d’air des unités de toiture et les unités uniques.
La configuration des filtres à plis permet de filtrer des particules de 3 à 10 microns tels que le pollen, la poussière atmosphérique moyenne et les résidus de moisissures. L’utilisation des filtres Maxi Air assure un air plus sain et de meilleure qualité.
Construction du filtre à air pour votre fournaise électrique York
- Encadrement résistant à l’humidité.
- Média totalement synthétique.
- Support métallique fixé à l’endos du média.
- Média collé au boîtier.
- Approuvé ULC Classe 2.
- Média synthétique haute efficacité.
- Très résistant à divers contaminants présents dans l’air.
- Faible perte de pression pour efficacité énergétique élevée.
- Excellente force bidirectionnelle.
- Grande capacité de rétention de poussière pour une durée de vie appréciable.
- Fibres en continue pour éviter l’effritement des fibres.
- Scellement thermique sans additif chimique.
- Grande stabilité dimensionnelle en condition humide.
- Non propice aux développements des microbes ou de fongus.
Filtre de votre fournaise électrique York
À quoi sert le filtre du générateur de chaleur?
À l’origine, ces filtres étaient conçus pour protéger le générateur de chaleur et les ventilateurs. Mais comme les gens sont de plus en plus sensibilisés à la qualité de l’air intérieur, on pose maintenant des filtres dans le but de réduire l’exposition aux particules nocives pour la santé.
On trouve sur le marché une grande variété de filtres pour générateurs de chaleur. Il peut toutefois être compliqué d’en choisir un qui convienne. Ce document a pour but de guider votre choix.
Quels genres de particules flottent dans l’air de ma maison?
Les particules que vous respirez à la maison proviennent de diverses sources :
- La poussière qui s’est déposée sur les planchers ou sur d’autres surfaces et qui est soulevée par l’activité des occupants;
- La poussière produite par la fumée de tabac, les bougies allumées, la préparation des repas, le lavage, etc.;
- Les pellicules de peau ou de poil d’humains ou d’animaux;
- Les particules de l’air extérieur qui s’infiltrent dans votre maison.
Certaines particules sont si petites qu’elles peuvent être inhalées puis expirées sans même demeurer emprisonnées dans vos poumons. D’autres particules, plus grosses, sont captées par le nez et la gorge et n’atteignent jamais les poumons, tandis que d’autres encore sont trop grosses pour être inhalées. Les particules les plus dangereuses sont celles que vous pouvez « respirer », c’est-à-dire celles qui pénètrent à l’intérieur de vos poumons et qui s’y logent.
Vous pouvez voir des particules de poussière s’accumuler sur l’écran de votre téléviseur, sur les étagères et sur les meubles, mais vous ne pouvez pas voir les particules respirables. Celles-ci peuvent pénétrer facilement dans vos poumons et provoquer des maladies respiratoires. Bien qu’il soit souhaitable d’éliminer la poussière visible de la maison, le principal risque pour la santé provient des particules respirables, soit la fumée de tabac, les spores, les bactéries et les virus.
Le niveau d’activité des occupants dans la maison peut influer sur l’air que vous respirez. Des activités comme le passage de l’aspirateur et la préparation des repas peuvent produire ou soulever de la poussière. Par contre, durant les périodes d’inactivité comme le milieu de la nuit, les concentrations de particules ont tendance à être beaucoup plus faibles.
*Le titre de cet article a été modifié et ne provient pas de la source ci après désignée: www.cmhc-schl.gc.ca
Systèmes de chauffage à air pulsé électriques (Fournaise électrique)
Dans un système à air pulsé, un ventilateur distribue par un réseau de conduits la chaleur produite par le générateur d’air chaud électrique. Comme le ventilateur pousse l’air chaud dans chaque pièce de la maison, le système ne dépend pas de la convection naturelle pour assurer une répartition égale de la chaleur.
La capacité de ces systèmes, qui varie considérablement, se situe en général entre 10 et 50 kW. Les éléments chauffants, le ventilateur, le filtre à air et les dispositifs de commande forment un tout compact.
Pour le chauffage résidentiel, l’électricité peut être utilisée comme unique source d’énergie ou être combinée à d’autres. Voici les cinq principaux types de systèmes de chauffage électrique offerts au Canada :
- Les systèmes à air pulsé (appareil à résistance électrique, thermopompe ou une combinaison des deux)
- Les systèmes hydroniques
- Les radiateurs électriques
- Les systèmes à chaleur radiante
- Les systèmes mixtes (avec éléments chauffants dans la chambre de distribution de l’air chaud).
De plus en plus de propriétaires de maisons équipées de plinthes passent à d’autres sources d’énergie, comme le gaz naturel ou le mazout, ou font installer une thermopompe, en raison du coût élevé du chauffage électrique. Il est vrai que l’absence de système de distribution est un obstacle majeur, mais bien des propriétaires découvrent que les conduits d’un système central à air pulsé de même que la tuyau-terie et les radiateurs d’un système à eau chaude peuvent être installés à un coût qui rend le projet de conversion tout de même attrayant. Les appareils de chauffage autonomes à combustion, les poêles à bois et les foyers à gaz ou à bois perfectionnés et à haut rendement énergétique peuvent aussi très efficaces.
Si vous chauffez uniquement à l’électricité, vous pouvez boucher, sceller et isoler les conduits de cheminée puisqu’ils ne servent plus. Cela peut influer sur les courants d’air et le taux d’humidité dans la maison et réduira les pertes de chaleur.
Si vous remplacez votre générateur à air pulsé par un appareil de chauffage électrique neuf, vous pouvez habituellement utiliser à peu près tel quel le réseau actuel de conduits de distribution de la chaleur. Cependant, si l’efficacité énergétique d’une maison est améliorée, les besoins en chauffage seront inférieurs à ceux d’avant la rénovation. Il est donc possible que l’appareil ait une trop grande capacité, ce qui peut entraîner de grandes fluctuations de température et un cycle arrêt départ rapide.
De plus, il est probable que la distribution de la chaleur ait changé. Maintenant que vous avez posé de l’isolant et que vous avez scellé les fuites d’air, les pièces qui étaient difficiles à chauffer le sont beaucoup moins, tandis que les autres sont peut-être surchauffées. Vous devrez peut-être rééquilibrer le système en ajustant les régulateurs dans le cas d’un système de conduits ou en ajustant les soupapes dans le cas d’un système à eau chaude.
AVERTISSEMENT : Tout ajout ou toute modification à un générateur existant qui consiste à installer des éléments chauffants dans la chambre de distribution de l’air chaud doit être effectué par un entrepreneur qualifié. L’appareil doit alors être inspecté, habituellement par le service public d’électricité local.
Source:
Le chauffage à l’électricité
(Série sur le chauffage et le refroidissement résidentiels)
Publ. aussi en anglais sous le titre : Heating with electricity.
ISBN 0-662-88626-7
No de cat. M91-2/119-2003F
- Chauffage électrique – Guides, manuels, etc.
- Habitations – Chauffage et ventilation – Guides, manuels.
- Habitations – Économies d’énergie.
- Canada. Ressources naturelles Canada.
TH7410.H52 2003 697.045
© Sa Majesté la Reine du Chef du Canada, 2003
Cette reproduction est une copie d’un document officiel publié par le gouvernement du Canada. La reproduction n’a pas été faite en association avec le gouvernement du Canada ni avec l’appui de celui-ci.
Recherche sur les filtres
La SCHL a mené une étude afin de vérifier les allégations des fabricants de filtres et de déterminer si les bons filtres réduisent considérablement votre exposition aux particules en suspension dans l’air. Tous les résultats sont compilés et commentés dans un rapport de recherche intitulé « Évaluation des filtres pour générateurs de chaleur résidentiels » (1999). Vous pouvez obtenir un exemplaire de ce rapport en téléphonant au Centre canadien de documentation sur l’habitation (CCDH) au 1 800 668-2642. Cette étude est résumée dans les pages qui suivent.
Programme de recherche
L’étude de la SCHL a d’abord porté sur 10 types de filtres placés dans une maison puis sur les filtres suivants dans cinq autres maisons :
- un filtre à média haut de gamme de 25 mm (1 po);
- un filtre à média chargé, de type électronique;
- un filtre de papier plissé de 100 mm (4 po);
- un filtre à haute efficacité placé en dérivation, de type HEPA (haute efficacité pour les particules de l’air);
- un filtre électronique à plaques et à fils.
L’air des maisons a été analysé pendant l’utilisation de ces filtres à efficacité supérieure. On a comparé les résultats obtenus avec les chiffres recueillis en l’absence de filtre.
Le filtre électronique à plaques et à fils produit un peu d’ozone lorsqu’il fonctionne. Comme l’exposition à des concentrations élevées d’ozone peut irriter les poumons, on a effectué des essais séparés afin de déterminer si la quantité d’ozone produite par ce filtre électronique pouvait affecter les occupants de la maison.
Limites des essais
Les filtres n’ont été utilisés dans chaque maison que pendant un ou deux jours. Il n’a donc pas été possible, au cours de ces essais, d’évaluer les effets de l’accumulation de poussière sur la performance des filtres. Si un filtre est réellement en mesure d’éliminer la poussière d’une maison en filtrant l’air intérieur, ces essais ont été trop brefs pour en constater les effets.
Résultats de la recherche
La recherche a montré que l’exposition des occupants aux particules en suspension semble être directement liée aux activités auxquelles ils se livrent à l’intérieur de la maison. Le filtre du générateur de chaleur semble n’avoir qu’un effet modéré sur l’exposition d’une personne aux particules respirables d’une maison.
Imaginez que chaque occupant de la maison est entouré d’un nuage de poussière, un peu comme Pig Pen, le personnage de la bande dessinée Peanuts de Charles Schulz. Quand les occupants se déplacent, ils soulèvent la poussière. La qualité du filtre du générateur de chaleur n’a habituellement pas d’effet sur la poussière de ce nuage parce que le filtre se trouve tout au fond d’un conduit.
Le tableau 1 fournit le pourcentage d’amélioration que procure chaque filtre par rapport à l’absence de filtre. Les améliorations sont plus grandes lorsqu’il n’y a pas d’activité dans la maison, mais les concentrations de particules étaient très faibles dans les maisons d’essai durant ces périodes, peu importe si l’air était filtré ou non.
Tableau 1: Résultats des essais
Filtre | % d’amélioration durant les périodes d’activité à la maison | % d’amélioration durant les périodes de non-activité à la maison |
---|---|---|
Filtre haut de gamme de 25 mm | 21 | 57 |
Filtre à média chargé | 9 | 29 |
Filtre plissé de 100 mm | 9 | 13 |
Filtre HEPA en dérivation | 23 | 38 |
Filtre électronique à plaques et à fils | 31 | 71 |
Conclusions
Cette recherche a montré que le nombre de particules qui circulent dans l’air des conduits peut être réduit lorsqu’on a recours à un filtre de qualité supérieure. Les essais ont également fait ressortir que cette réduction ne fera que modérément diminuer l’exposition aux particules respirables à l’intérieur.
Depuis cette étude, l’industrie des fabricants de filtres pour générateurs d’air chaud ont développé de nouvelles normes de mise à l’essai ainsi qu’un nouveau système d’évaluation. Choisissez des filtres portant la mention de classement « MERV ». Plus le classement « MERV » est élevé, plus le filtre sera performant. Toutefois, demandez au technicien d’entretien de votre générateur d’approuver le remplacement du filtre original par un filtre à haute efficacité. Certains filtres à classement élevé « MERV » diminueront la quantité d’air requise pour le bon fonctionnement du générateur d’air chaud.
Alors comment puis-je réduire les concentrations de particules respirables?
Le meilleur moyen que l’on puisse suggérer actuellement pour y arriver consiste à réduire l’infiltration de la poussière.
On peut y parvenir en :
- Retirant ses chaussures avant de circuler dans la maison;
- Interdisant l’accès aux principaux générateurs de poussière (comme la fumée de tabac et les animaux);
- Réduisant le nombre de surfaces pouvant recueillir de la poussière (étagères ouvertes, tapis et moquettes, meubles rembourrés, etc.);
- Passant l’aspirateur avec soin et fréquemment au moyen d’un appareil efficace;
- Réduisant l’infiltration d’air extérieur chargé de particules en fermant les fenêtres, en améliorant l’étanchéité à l’air de la maison et en installant un filtre dans le conduit d’entrée d’air extérieur ;
- Utilisant un bon filtre de générateur de chaleur.
La plupart de ces recommandations permettront également de réduire la quantité de poussière visible dans la maison.
*Le titre de cet article a été modifié et ne provient pas de la source ci après désignée:www.cmhc-schl.gc.ca
Pollution et qualité de l’air
Au Canada, comme nous passons en moyenne près de 90 % de notre temps à l’intérieur; il est très important que l’air y soit sain.
Informez-vous au sujet de la qualité de l’air intérieur:
- Les personnes particulièrement vulnérables aux polluants de l’air intérieur;
- Signes et symptômes causées par une piètre qualité de l’air intérieur;
- Sources de polluants de l’air intérieur;
Informez-vous au sujet de la qualité d’air intérieur dans ces endroits:
- Chez vous;
- À l’école;
- Au travail;
Les personnes particulièrement vulnérables aux polluants de l’air intérieur
Les problèmes de santé liés à une piètre qualité de l’air à l’intérieur peuvent toucher tout le monde, mais certaines personnes y sont particulièrement risquées:
- Les personnes atteintes d’allergies ou d’asthme
- Les personnes atteintes d’autres maladies respiratoires
- Les personnes qui ont un système immunitaire affaibli
- Les personnes qui portent des lentilles cornéennes
- Les enfants
Symptômes fréquents chez les personnes exposées à la pollution de l’air intérieur:
- Maux de tête, fatigue, essoufflement;
- Aggravation de symptômes d’asthme ou d’allergies chez les personnes qui en sont atteints;
- Congestion des sinus, toux et éternuement;
- Irritation des yeux, du nez et de la peau;
- Étourdissements et nausées;
En vous informant sur les principaux polluants de l’air à l’intérieur, vous saurez mieux les reconnaître et les éviter.
Sources principales de polluants de l’air intérieur
Les deux sources principales de pollution de l’air intérieur qui affectent la santé sont de nature biologique ou chimique.
Polluants biologiques
Les polluants biologiques proviennent de sources vivantes ou sont eux-mêmes vivants.
Ces contaminants peuvent également se présenter sous forme de gaz ou de particules (p.ex. : des spores de moisissure).
Quelques sources de polluants biologiques sont les humidificateurs et climatiseurs, les matelas, et les animaux.
Polluants chimiques
Les polluants chimiques peuvent être des gaz (p. ex. : le monoxyde de carbone, le dioxyde d’azote) ou des particules (p. ex. : de la suie).
Voici les principales sources de polluants chimiques de l’air intérieur :
- Appareils au gaz
- Fumée de tabac (fumée secondaire)
- Radon, un gas invisible
- Peintures
- Parfums
- Pesticides
- Produits d’usage ménager courants (nettoyants, rafraîchisseurs d’air, etc.)
*Le titre de cet article a été modifié et ne provient pas de la source ci après désignée: www.lung.ca
Combattre l’asthme à la maison!
La cause exacte de l’asthme est inconnue, mais la maladie semble être liée à une interaction complexe de facteurs prédisposants (tendance à avoir des allergies), de facteurs de causalité qui peuvent sensibiliser les voies respiratoires (notamment les squames [particules de peau morte] animales, les acariens, la moisissure, les coquerelles et les contaminants en milieu de travail) et de facteurs contributifs, comme la fumée du tabac pendant la grossesse et l’enfance, les infections respiratoires et la qualité de l’air intérieur et extérieur (Groupe national de travail sur la lutte contre l’asthme, 2000).
Les acariens sont des arachnides microscopiques que l’on trouve sur les oreillers, les matelas, la literie, les jouets et meubles rembourrés, les tissus et les moquettes. Ils se nourrissent de squames humaines et se développent dans des milieux humides. Ils peuvent déclencher des symptômes reliés à l’asthme et occasionner l’asthme chez des enfants qui n’ont jamais eu de symptômes d’asthme auparavant (United States Environnemental Protection Agency, 2008).
Voici des stratégies pour éliminer les acariens :
- Diminuez l’humidité relative dans la maison afin de réduire la présence d’acariens et de moisissure. Pour croître, les acariens ont besoin d’une humidité relative supérieure à 55 %. La façon la plus efficace d’empêcher les acariens de se reproduire est de réduire l’humidité relative de votre maison durant l’hiver. Le Canadian asthma consensus report, 1999 recommande que le taux d’humidité soit inférieur à 50 %.
- Passez soigneusement et souvent l’aspirateur, étant donné que les acariens font partie de la poussière domestique. Utilisez un aspirateur muni d’un filtre HEPA ou un aspirateur central dont l’évacuation se fait à l’extérieur.
- Portez un respirateur N95 lorsque vous passez l’aspirateur. Les personnes sensibles et les enfants ne devraient pas se trouver à proximité immédiate. Vous diminuerez ainsi l’exposition aux acariens présents dans les fines particules de poussière en suspension dans l’air.
- Entretenez adéquatement les filtres du générateur d’air chaud (« fournaise »). La quantité de fines particules, qui pourraient favoriser la prolifération des acariens, sera moins grande dans le réseau de distribution de l’air (voir le feuillet documentaire de la série « Votre maison » de la SCHL intitulé Le filtre de votre générateur d’air chaud).
Pour diminuer encore davantage la quantité de poussière qui circule dans votre système de distribution d’air, passez périodiquement l’aspirateur aussi loin que vous le pouvez dans les registres et les conduits d’air de reprise. Si vous constatez que les conduits d’air de reprise sont sales ou que les conduits n’ont pas été nettoyés depuis la construction de la maison ou votre emménagement, faites-les nettoyer.
Assurez-vous que l’entrepreneur ne vaporise pas de produits chimiques, tels que fongicides, désinfectants ou huiles essentielles, dans les conduits.
Réduisez la quantité de particules que vous apportez dans la maison en enlevant vos chaussures à l’entrée et en utilisant des tapis d’entrée lavables.
Faites l’époussetage à l’aide d’un aspirateur HEPA ou d’un linge humide, au lieu de le faire à sec, afin de réduire la quantité de poussière (Partenariat canadien pour la santé des enfants et de l’environnement, 2005).
Dans votre chambre, réduisez le nombre de meubles rembourrés et de housses en tissu où pourraient se loger les acariens.
Passez l’aspirateur HEPA sur les meubles rembourrés en portant un respirateur N95.
Évitez les moquettes – la poussière s’y accumule facilement et elles peuvent donc contenir des acariens.
*Le titre de cet article a été modifié et ne provient pas de la source ci-après désignée: www.cmhc-schl.gc.ca
LE CHAUFFAGE À ÉLECTRICITÉ
Choisir sa source d’énergie
L’étape suivante consiste à choisir la source d’énergie qui vous convient davantage pour chauffer votre demeure. En général, vous pouvez opter pour l’électricité, le mazout, le gaz naturel, le propane ou le bois. Vous pouvez également choisir une combinaison de ces sources d’énergie courantes ou même une solution de remplacement, comme l’énergie solaire.
Votre décision concernant la source d’énergie la plus appropriée devrait être fondée sur un certain nombre de considérations; les plus importantes sont décrites ci-dessous.
DISPONIBILITÉ DE L’ÉNERGIE
Toutes les sources d’énergie ne sont pas disponibles dans toutes les régions du Canada. On peut chauffer à l’électricité ou au mazout presque partout au pays, mais le gaz naturel, qui doit être acheminé par gazoduc, n’est pas disponible dans une grande partie de la région de l’Atlantique et dans de nombreuses collectivités rurales et régions éloignées des autres provinces.
On peut se procurer du propane à peu près partout au pays et on peut s’en servir en milieu rural ou au chalet, au lieu du gaz naturel ou du mazout, mais généralement à un coût nettement supérieur. Dans bien des régions, le chauffage au bois est un complément rentable au système de chauffage. Consultez le service public d’électricité, les fournisseurs de combustible ou la compagnie de gaz de votre localité pour savoir quelles sources d’énergie sont disponibles dans votre région.
COÛT
Pour la plupart des propriétaires de maison, le coût est le facteur prépondérant dans le choix d’un système de chauffage. Les deux éléments à considérer sont l’investissement initial, pour installer le système, ainsi que la facture énergétique, en charges d’exploitation annuelles. D’autres facteurs, comme les frais d’entretien, la propreté et le bruit sont également importants.
L’investissement initial pour installer le système, selon qu’il s’agit d’un système de chauffage neuf ou amélioré, peut comprendre, entre autres, les éléments suivants :
- Raccordement au réseau électrique ou aux conduites de gaz
- Coût d’une entrée de 200 ampères pour le chauffage électrique
- Réservoirs de stockage du propane ou du mazout
- Matériel de chauffage (générateur d’air chaud, chaudière, plinthes, thermopompe, etc.)
- Cheminée ou conduit d’évacuation (au besoin)
- Réseau de conduits ou tuyauterie et radiateurs thermostats et commandes
- Coût du forage ou du creusage de tranchées si vous optez pour une pompe géothermique (tirant l’énergie à même le sol)
- Main-d’œuvre pour les travaux d’installation.
L’investissement initial pour installer un système de chauffage peut varier énormément : d’aussi peu que 1 000 $, pour des plinthes électriques dans une petite maison, jusqu’à 12 000 $ et plus pour une pompe géothermique pouvant assurer le chauffage, la climatisation et l’alimentation en eau chaude d’une maison plus grande. Les entrepreneurs en chauffage ou les représentants des services publics peuvent vous fournir une estimation du coût d’installation de divers systèmes. Demandez toujours un prix ferme avant d’autoriser quelque travail que ce soit.
Au Canada, en raison de l’investissement initial peu élevé que représente l’installation de plinthes électriques, la plupart des maisons chauffées à l’électricité sont ainsi équipées. De nos jours, en raison de la hausse sensible des tarifs d’électricité, le coût annuel de chauffage de ces habitations est assez considérable. Une fois les plinthes installées, la conversion à une autre source d’énergie et à un système de distribution différent est plutôt difficile et coûteuse.
La facture énergétique, soit les charges d’exploitation, d’un système de chauffage est déterminée par les trois principaux facteurs suivants :
- Charge de chauffage ou besoins en chauffage de la maison. Ceux-ci dépendent de divers facteurs : climat, dimensions et style de la maison, niveaux d’isolation et d’étanchéité à l’air, gain solaire utile par les fenêtres, chaleur dégagée par les appareils d’éclairage et les électroménagers, réglage du thermostat et autres facteurs d’utilisation. Ensemble, tous ces paramètres déterminent quelle quantité de chaleur le système de chauffage doit fournir au cours de la période de chauffe. Cette quantité, généralement exprimée en Btu, en kWh ou en MJ par année (voir la page 5), peut être évaluée par un entrepreneur en chauffage, un constructeur d’habitations ou un représentant de votre service public.
- Prix unitaire et choix de la source d’énergie. Chaque source d’énergie est mesurée et tarifée différemment. Le tarif d’électricité se chiffre en cents par kilowattheure (¢/kWh), le mazout et le propane sont facturés en cents par litre (¢/L) et le gaz naturel, en cents par mètre cube (¢/m3), en dollars par mégajoule ($/MJ) ou en dollars par gigajoule ($/GJ), et le bois se vend tant de dollars la corde. Vous devez examiner la capacité calorifique des différentes sources d’énergie pour déterminer la plus rentable dans votre région. Vérifiez auprès des services publics ou des fournisseurs de combustible pour connaître les prix unitaires des sources d’énergie disponibles dans votre région.
- Efficacité de l’appareil. L’efficacité avec laquelle l’appareil de chauffage convertit la source d’énergie en chaleur utile est également un facteur important de l’équation du coût du chauffage d’une demeure. Par exemple, si l’AFUE d’un générateur d’air chaud est de 80 p. 100, c’est que 80 p. 100 de la capacité calorifique du combustible est utilisable. Les autres 20 p. 100 sont perdus, principalement par la cheminée. Il faut, par conséquent, brûler plus de combustible pour compenser ces pertes. L’amélioration de l’efficacité de l’appareil de chauffage réduit donc la consommation et la facture énergétiques.
Ensemble, la charge de chauffage, le combustible choisi et l’efficacité de l’appareil déterminent le coût annuel du chauffage. Voir au chapitre 3 une description détaillée de la méthode de calcul des coûts de chauffage, compte tenu de différentes sources d’énergie et selon diverses techniques. Vous y trouverez également un tableau des rendements saisonniers types (AFUE) selon la technique utilisée.
En définitive, un propriétaire qui envisage l’achat d’un nouveau système de chauffage doit trouver le juste milieu et tenir compte à la fois du coût d’investissement initial et des charges d’exploitation afin de prendre une décision financière judicieuse à la lumière des éventuelles fluctuations des prix de l’énergie. Étant donné que, comparativement à l’investissement initial, les charges d’exploitation annuelles (de même que les écarts à ce poste, selon la technique utilisée) sont fort considérables, l’achat d’un appareil plus efficace représente souvent une solution fort attrayante.
ENVIRONNEMENT
La production et la consommation d’énergie sont au cœur même de bon nombre des grands problèmes environnementaux de l’heure. L’exploration et l’extraction de combustibles fossiles dans des écosystèmes fragiles, les déversements et les fuites de combustibles durant le transport, la brumée urbaine (smog), les précipitations acides et le réchauffement climatique, tous compromettent grandement la qualité de l’environnement. Chaque forme d’énergie comporte un effet différent à divers points du cycle énergétique. Aucune forme d’énergie n’est totalement inoffensive, bien que les effets environnementaux de certaines d’entre elles, comme le chauffage passif à l’énergie solaire, soient relativement négligeables.
Le chauffage de votre maison peut compromettre la qualité de l’environnement de différentes façons. Citons, entre autres, les gaz qui s’échappent par la cheminée, les émissions d’une centrale thermique alimentée au charbon de même que l’inondation de vastes étendues de territoire lors de la construction d’un lointain barrage hydroélectrique. Les conséquences environnementales varient selon la quantité et la nature du combustible servant à chauffer votre demeure.
Vous pouvez choisir la source d’énergie la plus propre, mais il s’agit là d’une évaluation souvent fort complexe, qui peut varier d’une région à l’autre du pays. La combustion de gaz naturel, de propane ou de mazout dans votre appareil de chauffage dégage différents polluants dans le milieu.
Bien qu’il soit facile de jeter le blâme sur les gaz polluants qui s’échappent de votre système de chauffage à combustion, qu’en est-il au juste lorsqu’il s’agit d’électricité ? La question est alors plus complexe. L’électricité est non polluante au point d’utilisation, mais elle a des répercussions environnementales à son point de production. En Alberta, en Saskatchewan, au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse, à l’Île-du-Prince-Édouard, à Terre-Neuve et en Ontario, on brûle du charbon ou du pétrole lourd pour répondre à la demande d’électricité en hiver. Dans d’autres provinces (au Manitoba, en Colombie-Britannique et au Québec), où l’hydroélectricité satisfait à la demande de pointe, l’hiver, l’effet environnemental est beaucoup moins évident. Mentionnons toutefois que, dans certains cas, les émissions de méthane peuvent être élevées près des grands projets hydroélectriques. Pour sa part, l’énergie nucléaire est à l’origine de problèmes environnementaux qui lui sont propres.
En somme, il n’y a pas de solution facile, mais en achetant le système le plus efficace, alimenté à la source d’énergie la plus appropriée pour votre région, vous pouvez contribuer grandement à la qualité de l’environnement. Accroître l’isolation et l’étanchéité de votre demeure (tout en y assurant une ventilation adéquate), veiller à l’entretien de votre système de chauffage, installer des thermostats programmables et améliorer le système de distribution de la chaleur sont au nombre des moyens que vous pouvez prendre pour réduire votre consommation énergétique et faire votre part pour l’environnement.
Source: Le chauffage à l’électricité
(Série sur le chauffage et le refroidissement résidentiels)
Publ. aussi en anglais sous le titre : Heating with electricity.
ISBN 0-662-88626-7
No de cat. M91-2/119-2003F
- Chauffage électrique – Guides, manuels, etc.
- Habitations – Chauffage et ventilation – Guides, manuels.
- Habitations – Économies d’énergie.
- Canada. Ressources naturelles Canada.
TH7410.H52 2003 697.045
© Sa Majesté la Reine du Chef du Canada, 2003
Cette reproduction est une copie d’un document officiel publié par le gouvernement du Canada. La reproduction n’a pas été faite en association avec le gouvernement du Canada ni avec l’appui de celui-ci.
Choisir ou améliorer son système de distribution de la chaleur
De nos jours, la plupart des systèmes de chauffage sont à air pulsé ou à eau chaude (hydroniques). Ils se composent d’un appareil de chauffage (générateur d’air chaud ou chaudière), d’un système de distribution (conduits et bouches de chaleur ou tuyauterie et radiateurs) et de commandes (comme les thermostats), pour régler le système. Certaines maisons sont équipées d’appareils de chauffage autonomes et n’ont pas de réseau de distribution de la chaleur.
SYSTÈMES DE CHAUFFAGE À AIR PULSÉ
Le système à air pulsé (avec un générateur d’air chaud servant de source de chaleur) est de loin le système de chauffage central le plus courant dans les maisons canadiennes. Ce système a l’avantage non seulement de fournir de la chaleur très rapidement, de filtrer et d’humidifier l’air de la maison, mais aussi d’assurer la ventilation et la climatisation centrale. De plus, le ventilateur du générateur d’air chaud permet de maintenir une circulation d’air continue dans l’ensemble de la maison tout au long de l’année et de mieux répartir la chaleur entre les pièces durant les mois les plus froids.
Les systèmes de chauffage à air pulsé comportent aussi certains désavantages. On a parfois l’impression que l’air qui se dégage des bouches de chaleur est frais (surtout dans le cas de certains modèles de thermopompes) même s’il est en réalité plus chaud que l’air ambiant de la pièce. Ce phénomène est assez semblable à l’effet de refroidissement produit par un ventilateur ou par une brise l’été. De plus, il peut se produire de courtes bouffées d’air très chaud, en particulier si le système est trop puissant. Certaines personnes trouvent cela inconfortable. Les conduits qui distribuent la chaleur peuvent aussi transmettre le bruit du générateur d’air chaud et de son ventilateur de circulation, de même que propager la poussière ainsi que les odeurs de cuisson et autres, dans toutes les pièces de la maison. Votre entrepreneur en chauffage peut vous renseigner davantage à ce sujet.
SYSTÈMES DE CHAUFFAGE HYDRONIQUES
Un système à eau chaude, ou hydronique, comporte une chaudière qui chauffe de l’eau, laquelle circule ensuite dans la maison avant de retourner à la chaudière pour y être chauffée à nouveau.
Dans le cas des modèles courants de systèmes de chauffage à eau chaude, les chaudières chauffent habituellement l’eau à environ 82oC (180oF) et la font circuler en circuit fermé.
Les anciens systèmes de chauffage à eau chaude ou à vapeur utilisaient des grosses chaudières, de gros tuyaux en fer forgé et des radiateurs massifs en fonte. On trouve encore beaucoup de ces systèmes dans les vieilles demeures, mais il y a longtemps que l’on emploie de préférence des systèmes composés de tuyaux de cuivre de plus petit diamètre, de minces plinthes chauffantes et d’une petite chaudière plus efficace. Depuis peu, on peut aussi se procurer du tuyau de plastique approuvé par la CSA pour remplacer la tuyauterie de cuivre servant au chauffage et à la distribution de l’eau chaude.
AUTRES GENRES DE SYSTÈMES
Outre les systèmes plus populaires dont il a été question ci-dessus, il existe d’autres genres d’appareils de chauffage qui peuvent être utilisés seuls ou avec d’autres systèmes courants. Mentionnons, à titre d’exemples, les appareils de chauffage autonomes, les appareils à foyer rayonnant et les systèmes intégrés à chaleur radiante.
Les appareils de chauffage autonomes fournissent directement de la chaleur à une pièce et ne comportent pas de système central de distribution de la chaleur. Citons, notamment, les poêles à bois, les radiateurs autonomes à évacuation directe alimentés au mazout de même que les plinthes électriques ou à gaz.
Certains appareils de chauffage autonomes représentent également des sources efficaces de chaleur radiante, réchauffant les corps solides (comme les occupants) qui se trouvent dans leur champ de rayonnement sans pour autant avoir à réchauffer tout l’air ambiant. À titre d’exemples, mentionnons les nouveaux foyers à gaz à évacuation directe, les foyers à chambre de combustion évoluée et les radiateurs électriques portatifs à infrarouges. S’il est judicieusement placé dans une vaste pièce de séjour, un appareil de chauffage autonome à foyer rayonnant peut effectivement servir de système d’appoint, abaisser la demande globale de chaleur de la maison et, du même coup, la facture de chauffage, ainsi qu’accroître le confort des occupants.
Il existe deux grands genres de systèmes intégrés à chaleur radiante: l’un comportant des tuyaux d’eau chaude dans les planchers et l’autre, des câbles électriques dissimulés dans les planchers et, parfois, dans les plafonds. Le premier, de plus en plus populaire, est composé de petites canalisations d’eau chaude enfouies dans le plancher. De l’eau chauffée à environ 40 oC (104 oF) circule lentement dans les tuyaux et diffuse la chaleur dans les pièces. En agissant comme un isolant, les tapis épais peuvent grandement compromettre l’efficacité de ce genre de système qui peut être plus coûteux à installer et ne semble pas offrir des économies d’énergie appréciables. Toutefois, certains systèmes à chaleur radiante offrent un confort supérieur, ce qui pourrait inciter les occupants à régler leur thermostat un peu plus bas et leur permettre de réduire les coûts de chauffage.
Il se peut que votre choix de système de distribution soit limité par le type d’installation – système à air pulsé ou à eau chaude – déjà en place. Si votre maison est chauffée par des plinthes électriques et que vos factures de chauffage sont élevées, vous auriez peut-être intérêt à opter pour un autre système, bien que cette initiative puisse également s’avérer dispendieuse. Votre choix définitif sera probablement fondé sur vos réponses à l’une ou à plusieurs des questions suivantes :
- Combien le système coûtera-t-il en comparaison des autres ?
- Ce genre de système conviendra-t-il à mon style de vie ?
- Me conviendra-t-il sur le plan du confort ?
- Ai-je besoin de la ventilation centrale ou encore de la climatisation et de la circulation d’air centrales ?
- Puis-je trouver un entrepreneur qui installera le système ?
- Le système est-il compatible avec la source d’énergie que j’ai choisie ?
OPTIONS DE CHAUFFAGE À L’ÉLECTRICITÉ
Pour le chauffage résidentiel, l’électricité peut être utilisée comme unique source d’énergie ou être combinée à d’autres.
Voici les cinq principaux types de systèmes de chauffage électrique offerts au Canada :
- Les systèmes à air pulsé (appareil à résistance électrique, thermopompe ou une combinaison des deux)
- Les systèmes hydroniques
- Les radiateurs électriques
- Les systèmes à chaleur radiante
- Les systèmes mixtes (avec éléments chauffants dans la chambre de distribution de l’air chaud).
De plus en plus de propriétaires de maisons équipées de plinthes passent à d’autres sources d’énergie, comme le gaz naturel ou le mazout, ou font installer une thermopompe, en raison du coût élevé du chauffage électrique. Il est vrai que l’absence de système de distribution est un obstacle majeur, mais bien des propriétaires découvrent que les conduits d’un système central à air pulsé de même que la tuyauterie et les radiateurs d’un système à eau chaude peuvent être installés à un coût qui rend le projet de conversion tout de même attrayant. Les appareils de chauffage autonomes à combustion, les poêles à bois et les foyers à gaz ou à bois perfectionnés et à haut rendement énergétique peuvent aussi très efficaces.
SOURCE: Le chauffage à l’électricité
(Série sur le chauffage et le refroidissement résidentiels)
Publ. aussi en anglais sous le titre : Heating with electricity.
ISBN 0-662-88626-7
No de cat. M91-2/119-2003F
- Chauffage électrique – Guides, manuels, etc.
- Habitations – Chauffage et ventilation – Guides, manuels.
- Habitations – Économies d’énergie.
- Canada. Ressources naturelles Canada.
TH7410.H52 2003 697.045
© Sa Majesté la Reine du Chef du Canada, 2003
Cette reproduction est une copie d’un document officiel publié par le gouvernement du Canada. La reproduction n’a pas été faite en association avec le gouvernement du Canada ni avec l’appui de celui-ci.
Qu’est-ce que le nettoyage des conduits peut vous apporter?
Un nettoyage en profondeur des conduits, effectué par des experts, permettra de retirer la poussière et les débris – poils d’animaux, trombones, jouets d’enfant ou autres objets – qui s’y sont accumulés. Dans le meilleur des cas, la surface intérieure des conduits sera reluisante de propreté après le nettoyage. Un tel nettoyage peut être justifié si ce qui importe pour vous est que l’air qui circule dans votre maison passe par des conduits qui soient aussi propres que le reste de la maison. Toutefois, le nettoyage des conduits ne changera habituellement pas la qualité de l’air que vous respirez, ni ne permettra d’améliorer le débit d’air ou de réduire les coûts de chauffage de façon significative.
Dans le cadre d’études sur le nettoyage des conduits menées au cours des années 1990 par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL)1, 2 et l’Environnemental Protection Agency (EPA, l’agence américaine de protection de l’environnement)3 , on a mesuré les performances des maisons et des conduits avant et après un nettoyage. Les chercheurs n’ont observé que des différences mineures ou non mesurables des concentrations de particules en suspension dans l’air des maisons et le débit d’air des conduits à la suite du nettoyage. Cela s’explique par le fait que les conduits ne sont que des voies de passage en métal. Ils ne peuvent créer de la poussière. La poussière des maisons est principalement constituée de particules de l’extérieur qui sont entraînées à l’intérieur ou qui y pénètrent au travers des fenêtres ou d’autres ouvertures. La « poussière » est aussi créée par les débris de peau et de cheveux, les poils d’animaux, les fibres de tapis et de vêtements, la literie, les travaux de bricolage, etc. En fait, lorsque vous vous déplacez dans la maison, vous soulevez un petit nuage de particules de poussière partout où vous allez. Il y aura toujours de la poussière dans votre maison sous une forme ou une autre, que vous fassiez ou non nettoyer vos conduits.
Les occupants s’attendent souvent à ce qu’un filtre de générateur de chaleur efficace élimine les poussières en suspension dans l’air. La SCHL a mesuré l’efficacité des filtres de générateur de chaleur à cet égard. Bien que certains très bons filtres nettoient efficacement l’air des conduits, ils ne créent pas un environnement sans poussière dans votre maison, en raison de toutes les sources de poussière mentionnées précédemment. Un bon filtre aidera à prévenir l’accumulation de poussière dans le serpentin du climatiseur, l’échangeur de chaleur du générateur d’air chaud et les conduits d’alimentation. Pour en savoir plus au sujet des filtres, consultez la publication de la SCHL, intitulée Le filtre de votre générateur d’air chaud, qui s’inscrit dans la collection Votre Maison.
*Le titre de cet article a été modifié et ne provient pas de la source ci-après désignée:
Source: www.lung.ca
Types d’appareils de chauffage
Plinthes électriques
Les plinthes électriques représentent quelque 85 % des nouvelles installations de chauffage au Québec. Plusieurs facteurs expliquent leur popularité : leur faible coût d’acquisition et d’installation, et leur facilité d’installation et d’entretien. Silencieuses, elles permettent de chauffer chaque pièce individuellement. Par contre, les plinthes occupent de l’espace de plancher et procurent une chaleur inégale (plus chaud en hauteur, plus froid près du sol) et ne peuvent être intégrées à un dispositif de traitement de l’air. En revanche, certaines solutions de rechange s’offrent au consommateur pour améliorer le confort ou le rendement énergétique de ce système (ajout d’un VRC ou de thermostats électroniques, par exemples).
Thermopompes
La thermopompe peut servir à chauffer et à climatiser une maison. Toutefois, cet appareil ne produit pas de chaleur : il aspire une partie de la chaleur contenue dans l’air extérieur pour le transférer à l’intérieur de la maison.
Au Québec, la thermopompe doit être jumelée à une installation de chauffage au mazout, au gaz ou à l’électricité. La raison est la suivante : si, en principe, une thermopompe peut combler la totalité des besoins de chauffage d’une résidence, elle cesse de fonctionner efficacement à une température extérieure inférieure à – 10 °C. Plus il fait froid, moins la thermopompe est efficace et plus le système de chauffage central doit prendre le relais. Le Québec n’est donc pas l’endroit le plus propice à l’installation d’une thermopompe. Les grands froids qui sévissent dans plusieurs régions de la province rendent le produit moins intéressant sur le plan économique.
Parmi les catégories de thermopompes, la plus répandue est actuellement la thermopompe à air, qui est installée dans les maisons possédant un système de chauffage à air chaud. Les frais d’installation d’une thermopompe à air dépendent du type d’appareil choisi et du système de chauffage en place dans la maison.
Système à air chaud
Le système à air chaud, aussi appelé à air pulsé, peut fonctionner au gaz naturel, au mazout, à l’électricité ou au bois. Ce système se compose d’un générateur central qui réchauffe l’air et qui le répartit ensuite dans toutes les pièces de la maison. Il offre la possibilité d’y intégrer un dispositif de traitement de l’air et de contrôle de l’humidité. Cependant, l’équipement occupe un certain espace au sous-sol. Mal installé, le ventilateur peut être bruyant et le réseau mal équilibré. Il demande un entretien régulier. Plusieurs modèles d’appareils sont offerts pour répondre à vos besoins.
Système au glycol
Ce type de fournaise utilise le glycol (liquide s’apparentant à l’antigel) pour transférer la chaleur, laquelle est produite par les éléments électriques vers l’air alimenté par le système de ventilation. Son principe de fonctionnement est le suivant : des éléments électriques chauffent le glycol qui circule dans la boucle de la fournaise à l’aide de la pompe à glycol. Par la suite, la chaleur du glycol est diffusée à l’extérieur de la fournaise au moyen d’un ventilateur. L’air est alors diffusé vers les pièces jusqu’à ce que la température atteigne le degré désiré.
Ce système peut être muni de composants additionnels, comme une thermopompe ou un système d’alimentation en air extérieur relié à un contrôleur d’humidité (humidistat). Bien qu’elle soit installée sur le même circuit de ventilation, la thermopompe est un élément distinct du système au glycol.
Système à eau chaude
Le système à eau chaude est constitué d’une chaudière centrale, au gaz naturel, au mazout ou à l’électricité qui réchauffe l’eau en circulation dans un réseau de tuyaux. Des radiateurs diffusent la chaleur de l’eau dans les pièces. Silencieux lorsqu’il est bien réglé, il permet l’intégration d’un dispositif de production d’eau chaude pour les besoins domestiques. Les radiateurs occupent toutefois de l’espace de plancher et il est impossible d’y intégrer un dispositif de traitement de l’air. Côté entretien, une purge du système est recommandée chaque année. La chaudière d’un système au mazout requiert un entretien annuel et il faut aussi procéder au remplacement de l’injecteur. Pour un système alimenté au gaz naturel, l’entretien de la chaudière devrait se faire tous les deux ans environ.
Géothermie
La géothermie fait appel à une autre catégorie de thermopompe, qui fonctionne selon deux types de systèmes, soit le système eau-air et le système eau-eau. La géothermie consiste à extraire la chaleur provenant du sol ou d’une source d’eau souterraine et à la transférer vers une thermopompe située dans la maison. Le transport de cette énergie jusqu’à la maison est assuré par un réseau de tuyauterie souterrain, appelé boucle. Bien que la température du sol soit constante (environ 10 °C), elle n’est pas suffisante pour chauffer une résidence. Au Québec, le système à air pulsé est le système de distribution utilisé le plus fréquemment pour diffuser la chaleur provenant du sol.
Source: www.opc.gouv.qc.ca
Choix de l’entrepreneur
Faites votre magasinage auprès de détaillants sérieux et réputés, et ce, en comparant les prix, les caractéristiques des appareils, la garantie offerte, les promesses d’économie, etc.
Un entrepreneur expérimenté est en mesure de bien calculer la charge de chauffage et de refroidissement de la maison, et il peut installer adéquatement l’appareil qui convient le mieux à votre résidence. N’hésitez pas à poser des questions au commerçant ou à son représentant. S’il connaît bien son produit, il saura vous donner des explications claires. Un bon entrepreneur a suivi une formation appropriée et, généralement, il est un concessionnaire autorisé à vendre les appareils et les pièces qu’il offre aux consommateurs.
Par ailleurs, pour qu’un appareil soit bien installé, il est primordial de recourir aux services d’un entrepreneur sérieux. Cet entrepreneur doit être titulaire d’un numéro de licence de la Régie du bâtiment du Québec et d’un numéro de permis de commerçant itinérant de l’Office, le cas échéant. De plus, les consommateurs peuvent obtenir de l’information pertinente en matière d’économie d’énergie auprès de l’Agence de l’efficacité énergétique.
Vous pouvez aussi savoir si des plaintes ont déjà été formulées à l’endroit d’un entrepreneur en consultant la section « Renseignez-vous sur un commerçant », un service accessible dans le site. Vous pourrez ainsi faire un choix éclairé.
*Le titre de cet article a été modifié et ne provient pas de la source ci-après désignée:
Source: www.opc.gouv.qc.ca
Des vitesses variables signifient un contrôle climatique constant.
Des vitesses variables signifient un contrôle y a lieu climatique constant.
Pour la grande majorité des systèmes de confort au foyer, vous n’avez que deux choix : en marche ou arrêt. Ce qui occasionne des pièces avec des courants d’air, des sauts de températures plus importants et un fort bruit métallique lors du démarrage et de l’arrêt du moteur. Cependant, la plupart de nos appareils de traitement de l’air de base sont équipés d’un souffleur intérieur à vitesses multiples et nos modèles haut de gamme sont dotés de moteurs à vitesses variables qui génèrent juste la bonne quantité de chaleur et d’air frais pour maintenir la bonne température toute la journée et toute la nuit.
Les moteurs à vitesses variables d’American Standard modifient automatiquement leur vitesse selon la demande de chauffage ou de refroidissement. Cette caractéristique vous permet d’économiser de l’énergie et de l’argent. En outre, un appareil de traitement de l’air à vitesse variable accélère lentement au lieu de démarrer immédiatement à plein régime et ainsi élimine les souffles d’air subits.
Pour éliminer l’humidité de votre maison durant les chaudes journées d’été, vous n’avez qu’à jumeler un conditionneur d’air à haut rendement ou une thermopompe dotée d’un appareil de traitement de l’air à vitesses variables.
Moins d’humidité peut vous faire économiser et réduire le niveau de moiteur dans l’air et ainsi maintenir le thermostat a un réglage plus élevé tout en étant quand même confortable. Autre avantage : parce que les acariens de poussière (détriticoles) ont besoin de beaucoup d’humidité pour survivre, vous en aurez moins et votre famille pourra mieux respirer.
Le mode Comfort-R offre un démarrage plus chaud lorsque vous chauffez avec une thermopompe.
Par conséquent, vous n’aurez pas à subir un souffle d’air froid lorsque vous désirez être au chaud et douillet. Un autre avantage important d’un appareil à traitement de l’air à vitesses variables, c’est la réduction sensible du bruit. Ces appareils démarrent à une basse vitesse et accélèrent au besoin. Par conséquent, vous n’entendrez pas de bruit métallique au démarrage et à l’arrêt. Et, le fait qu’ils fonctionnent la plupart du temps à basse vitesse, il n’y a presque pas de bruit. Ils sont tellement silencieux lorsqu’ils fonctionnent que vous pouvez dormir plus profondément et vous n’avez pas à hausser le volume du téléviseur.
C’est ce que l’on appelle un confort que vous pouvez entendre et sentir.
Petit lexique de l’électricité
Voici quelques termes d’usage courant dans le domaine du chauffage à l’électricité.
- Watt (W) Le watt est l’unité de mesure de base de la puissance électrique. La capacité de chauffage des systèmes électriques est habituellement exprimée en kilowatts (kW). Un kW équivaut à 1 000 watts.
- Kilowatt-heure (kWh) Le terme kilowattheure désigne la quantité d’énergie électrique fournie en une heure par un kW de puissance. Converti en chaleur dans un élément à chauffage par résistance électrique, un kilowattheure produit 3,6 mégajoules (MJ) ou 3 412 British Thermal Units (Btu) de chaleur.
- Ampère (A) Le flux électrique est appelé courant et est exprimé en ampères dont le symbole est A, bien que amp soit quelquefois utilisé.
- Volt (V) Le volt est l’unité de mesure de base du voltage, ou tension électrique. C’est le voltage qui cause la circulation du courant électrique.
Pour résumer: Un watt est la puissance obtenue lorsqu’un volt de tension agit sur un ampère de courant.
Exprimé de façon mathématique:
Puissance = voltage x ampères (W = V x A)
Homologation et normes
Tous les appareils de chauffage à l’électricité, les éléments chauffants, ainsi que les plinthes chauffantes vendus au Canada doivent satisfaire à des normes de fabrication et d’installation rigoureuses en matière de sécurité électrique. Les normes tombent sous l’autorité des codes de sécurité provinciaux et de l’Association canadienne de normalisation (CSA). Avant d’acheter un appareil de chauffage, assurez-vous qu’il porte une étiquette d’homologation CSA, CGA, IAS, ULC ou Warnock Hersey.
Des normes d’efficacité énergétique fédérales ou provinciales sont déjà en vigueur dans le cas du matériel de chauffage des bâtiments.
À ce jour, aucune norme ne s’applique au matériel de chauffage par résistance électrique; seules les thermopompes sont touchées (voir la page 17 pour plus de détails sur les normes d’efficacité énergétique).
Source: Le chauffage à l’électricité
(Série sur le chauffage et le refroidissement résidentiels)
Publ. aussi en anglais sous le titre : Heating with electricity.
ISBN 0-662-88626-7
No de cat. M91-2/119-2003F
Cette reproduction est une copie d’un document officiel publié par le gouvernement du Canada. La reproduction n’a pas été faite en association avec le gouvernement du Canada ni avec l’appui de celui-ci.
Isoler sa maison et la rendre plus étanche
Il est futile d’investir dans un système de chauffage neuf ou amélioré alors qu’une bonne partie de la chaleur produite s’échappe à l’extérieur en raison d’une enveloppe de bâtiment inefficace, c’est-à-dire parce que la maison est mal isolée ou qu’il y a trop de fuites d’air. Il serait donc sage d’examiner attentivement les endroits où vous pourriez accroître l’étanchéité de votre demeure ou encore isoler simplement et efficacement, avant d’augmenter la puissance ou de procéder à l’installation ou à l’amélioration d’un système de chauffage.
Ces travaux offrent de nombreux avantages. Outre une réduction sensible des frais de chauffage, la maison sera plus confortable parce qu’il y aura moins de courants d’air et que les murs et autres surfaces seront plus chauds. Votre maison sera également plus fraîche en été. Le degré d’humidité de l’air ambiant dans la maison représente un autre avantage.
En effet, si l’air de la maison est sec en hiver, c’est simplement parce qu’il y pénètre trop d’air de l’extérieur. Bien que l’humidité relative de l’air froid à l’extérieur puisse paraître assez élevée, la quantité absolue d’humidité (de vapeur d’eau) que cet air froid contient est en réalité très faible. Lorsque celui-ci pénètre à l’intérieur et est chauffé, il assèche l’air. Si l’air ambiant à l’intérieur vous semble trop sec, une d’un humidificateur ou d’un plateau d’évaporation. Il n’en demeure pas moins que le meilleur moyen d’augmenter l’humidité (et d’abaisser les coûts de chauffage) est de lutter contre les fuites d’air. En général, il n’y a pas lieu d’installer un humidificateur dans les maisons plus étanches, car l’humidité produite, entre autres par la cuisson, les bains, le lavage de la vaisselle, est plus que suffisante.
Le problème contraire peut aussi se produire. En augmentant l’étanchéité de la maison, vous risquez de compromettre la qualité de l’air à l’intérieur. En effet, vous risquez d’emprisonner à l’intérieur de l’enveloppe de la maison des vapeurs, des odeurs et des gaz indésirables et une trop grande humidité. L’une des meilleures façons de résoudre ce problème consiste à installer une prise d’air frais ou un système de ventilation mécanique qui fait entrer de l’air frais et le fait circuler sans causer de courants d’air.
Le technicien préposé à l’entretien de votre système de chauffage devrait pouvoir vous renseigner davantage à ce sujet. Isoler, calfeutrer et poser des coupe-bise réduiront la quantité de chaleur requise pour maintenir le confort des occupants. Si vous n’avez pas fait de travaux visant à mieux isoler votre maison et à la rendre plus étanche, vous devriez envisager de le faire avant de remplacer ou de modifier votre système de chauffage. Pour plus d’information sur ce sujet, commandez un exemplaire de la publication gratuite intitulée Emprisonnons la chaleur (voir la page 52). Que vous décidiez de faire ces travaux vous-même ou d’engager un entrepreneur, cette publication offre des explications détaillées (y compris les niveaux d’isolation appropriés) et peut faciliter l’exécution des travaux.
Commencez par isoler votre demeure et la rendre plus étanche avant de déterminer avec un entrepreneur la capacité que devrait avoir votre système de chauffage. En général, les appareils plus puissants que nécessaire gaspillent le combustible parce que leur cycle de fonctionnement est plus fréquent et plus court, ce qui peut aussi être source d’inconfort en raison des importantes fluctuations de température qui en découlent.
Si vous vous faites construire ou envisagez l’achat d’une maison neuve, insistez sur la norme R-2000. De construction étanche et d’un niveau d’isolation beaucoup plus élevé, les Maisons R-2000 comptent également à leur actif des ventilateurs récupérateurs de chaleur, des fenêtres et des portes à haut rendement énergétique, des systèmes de chauffage efficaces et d’autres caractéristiques qui peuvent couper environ 25 p. 100 de la demande de chauffage par rapport à une cons-truction ordinaire. La maison est plus confortable et de qualité supérieure. Pour plus d’information sur les Maisons R-2000, voir la page 53 ou communiquer avec votre association provinciale de constructeurs d’habitations.
Source: Le chauffage à l’électricité
(Série sur le chauffage et le refroidissement résidentiels)
Publ. aussi en anglais sous le titre : Heating with electricity.
ISBN 0-662-88626-7
No de cat. M91-2/119-2003F
Cette reproduction est une copie d’un document officiel publié par le gouvernement du Canada. La reproduction n’a pas été faite en association avec le gouvernement du Canada ni avec l’appui de celui-ci.
L’investissement initial pour installer le système
L’investissement initial pour installer le système, selon qu’il s’agit d’un système de chauffage neuf ou amélioré, peut comprendre, entre autres, les éléments suivants :
- raccordement au réseau électrique ou aux conduites de gaz
- coût d’une entrée de 200 ampères pour le chauffage électrique
- réservoirs de stockage du propane ou du mazout
- matériel de chauffage (générateur d’air chaud, chaudière, plinthes, thermopompe, etc.)
- cheminée ou conduit d’évacuation (au besoin)
- réseau de conduits ou tuyauterie et radiateurs
- thermostats et commandes
- coût du forage ou du creusage de tranchées si vous optez pour une pompe géothermique (tirant l’énergie à même le sol)
- main-d’œuvre pour les travaux d’installation.
L’investissement initial pour installer un système de chauffage peut varier énormément : d’aussi peu que 1 000 $, pour des plinthes électriques dans une petite maison, jusqu’à 12 000 $ et plus pour une pompe géothermique pouvant assurer le chauffage, la climatisation et l’alimentation en eau chaude d’une maison plus grande. Les entrepreneurs en chauffage ou les représentants des services publics peuvent vous fournir une estimation du coût d’installation de divers systèmes.
Demandez toujours un prix ferme avant d’autoriser quelque travail que ce soit. Au Canada, en raison de l’investissement initial peu élevé
que représente l’installation de plinthes électriques, la plupart des maisons chauffées à l’électricité sont ainsi équipées. De nos jours, en raison de la hausse sensible des tarifs d’électricité, le coût annuel de chauffage de ces habitations est assez considérable. Une fois les plinthes installées, la conversion à une autre source d’énergie et à un système de distribution différent est plutôt difficile et coûteuse.
Source: Le chauffage à l’électricité
(Série sur le chauffage et le refroidissement résidentiels)
Publ. aussi en anglais sous le titre : Heating with electricity.
ISBN 0-662-88626-7
No de cat. M91-2/119-2003F
Cette reproduction est une copie d’un document officiel publié par le gouvernement du Canada. La reproduction n’a pas été faite en association avec le gouvernement du Canada ni avec l’appui de celui-ci.
La facture énergétique
La facture énergétique, soit les charges d’exploitation, d’un système de chauffage est déterminée par les trois principaux facteurs suivants :
- Charge de chauffage ou besoins en chauffage de la maison. Ceux-ci dépendent de divers facteurs : climat, dimensions et style de la maison, niveaux d’isolation et d’étanchéité à l’air, gain solaire utile par les fenêtres, chaleur dégagée par les appareils d’éclairage et les électroménagers, réglage du thermostat et autres facteurs d’utilisation. Ensemble, tous ces paramètres déterminent quelle quantité de chaleur le système de chauffage doit fournir au cours de la période de chauffe. Cette quantité, généralement exprimée en Btu, en kWh ou en MJ par année , peut être évaluée par un entrepreneur en chauffage, un constructeur d’habitations ou un représentant de votre service public.
- Prix unitaire et choix de la source d’énergie. Chaque source d’énergie est mesurée et tarifée différemment. Le tarif d’électricité se chiffre en cents par kilowattheure (¢/kWh), le mazout et le propane sont facturés en cents par litre (¢/L) et le gaz naturel, en cents par mètre cube (¢/m3), en dollars par mégajoule ($/MJ) ou en dollars par gigajoule ($/GJ), et le bois se vend tant de dollars la corde. Vous devez examiner la capacité calorifique des différentes sources d’énergie pour déterminer la plus rentable dans votre région. Vérifiez auprès des services publics ou des fournisseurs de combustible pour connaître les prix unitaires des sources d’énergie disponibles dans votre région. Le tableau 1, à la page 37, donne un aperçu de la capacité calorifique de diverses sources d’énergie selon l’unité de mesure.
- Efficacité de l’appareil. L’efficacité avec laquelle l’appareil de chauffage convertit la source d’énergie en chaleur utile est également un facteur important de l’équation du coût du chauffage d’une demeure. Par exemple, si l’AFUE (voir la page 4) d’un générateur d’air chaud est de 80 p. 100, c’est que 80 p. 100 de la capacité calorifique du combustible est utilisable. Les autres 20 p. 100 sont perdus, principalement par la cheminée. Il faut, par conséquent, brûler plus de combustible pour compenser ces pertes. L’amélioration de l’efficacité de l’appareil de chauffage réduit donc la consommation et la facture énergétiques.
Ensemble, la charge de chauffage, le combustible choisi et l’efficacité de l’appareil déterminent le coût annuel du chauffage. Voir au chapitre 3 une description détaillée de la méthode de calcul des coûts de chauffage, compte tenu de différentes sources d’énergie et selon diverses techniques.
Vous y trouverez également un tableau des rendements saisonniers types (AFUE) selon la technique utilisée.
En définitive, un propriétaire qui envisage l’achat d’un nouveau système de chauffage doit trouver le juste milieu et tenir compte à la fois du coût d’investissement initial et des charges d’exploitation afin de prendre une décision financière judicieuse à la lumière des éventuelles fluctuations des prix de l’énergie. Étant donné que, comparativement à l’investissement initial, les charges d’exploitation annuelles (de même que les écarts à ce poste, selon la technique utilisée) sont fort considérables, l’achat d’un appareil plus efficace représente souvent une solution fort attrayante.
Source: Le chauffage à l’électricité
(Série sur le chauffage et le refroidissement résidentiels)
Publ. aussi en anglais sous le titre : Heating with electricity.
ISBN 0-662-88626-7
No de cat. M91-2/119-2003F
Cette reproduction est une copie d’un document officiel publié par le gouvernement du Canada. La reproduction n’a pas été faite en association avec le gouvernement du Canada ni avec l’appui de celui-ci.
OPTIMISER L’EFFICACITÉ DES SYSTÈMES À AIR PULSÉ (fournaise)
Régler le ventilateur
Il est souvent possible d’augmenter la chaleur produite par un système à air pulsé en changeant le réglage des commandes de démarrage et d’arrêt automatiques du ventilateur de circulation. Ces commandes sont généralement placées dans un boîtier métallique à l’avant et au haut de l’appareil. À l’intérieur (pour enlever le couvercle, il faut le comprimer de la main ou desserrer quelques vis à métaux) se trouve un cadran de température avec trois aiguilles (figure 3). L’aiguille d’arrêt du ventilateur (OFF) correspond à la température la plus basse alors que l’aiguille suivante (ON) commande la mise en marche du ventilateur. La troisième aiguille, qui indique la température la plus élevée, est le limiteur de sécurité (généralement réglé en usine), qui arrête l’appareil en cas de surchauffe. Il ne faut pas toucher ce réglage. …
… Les aiguilles commandant la marche et l’arrêt du ventilateur sont habituellement réglées pour que celui-ci se mette en marche à 66 oC (150 oF) et s’arrête à 49 oC (120 oF). Pour tirer le plus de chaleur possible de l’appareil, la plupart des spécialistes du chauffage recommandent maintenant qu’on les règle respectivement à 49 oC (120 oF) et à 32 oC (90 oF).
De cette façon, le ventilateur se mettra en marche plus rapidement après l’allumage des éléments et fonctionnera plus longtemps après qu’ils seront éteints. Cette circulation de l’air permet de tirer plus de chaleur du générateur d’air chaud.
Le cadran de commande du ventilateur est monté sur ressort : il faut donc le tenir fermement d’une main pendant que vous réglez l’aiguille de l’autre main. Assurez-vous de régler la commande « Auto/Manuel » à « Auto » avant de replacer le boîtier métallique. Si vous ne savez trop comment changer ces réglages, demandez au technicien de le faire lors de sa prochaine visite.
En modifiant ainsi les réglages, l’air sortant des bouches de chaleur sera peut-être un peu moins chaud au début et à la fin du cycle de fonctionnement du ventilateur. Si cet air plus frais rend la maison trop inconfortable, réglez la mise en marche (ON) du ventilateur à 54 oC (130 oF) ou encore la température d’arrêt (OFF) à 38 oC (100 oF) ou, si vous le préférez, les deux à la fois.
Un ventilateur à deux vitesses vous permettra de tirer encore plus de chaleur de votre générateur d’air chaud tout en assurant une circulation d’air et moins d’écarts de température dans l’ensemble de la maison en tout temps. La facture d’électricité sera toutefois plus élevée avec ce type de ventilateur.
Certains des nouveaux générateurs d’air chaud à haut rendement sont équipés d’un moteur à collecteur, plus efficace, à vitesse variable et à entraînement direct, qui fait tourner le ventilateur de circulation. La vitesse du ventilateur varie selon la demande de chaleur. Pour un fonctionnement prolongé ou continu du ventilateur, un appareil de ce type peut vous faire économiser beaucoup d’électricité tout en vous assurant une chaleur plus uniforme et un confort accru.
Source: Le chauffage à l’électricité
(Série sur le chauffage et le refroidissement résidentiels)
Publ. aussi en anglais sous le titre : Heating with electricity.
ISBN 0-662-88626-7
No de cat. M91-2/119-2003F
Cette reproduction est une copie d’un document officiel publié par le gouvernement du Canada. La reproduction n’a pas été faite en association avec le gouvernement du Canada ni avec l’appui de celui-ci.